Quelques réflexions utiles pour fixer une bonne stratégie de placements financiers pour son épargne en 2025

Maintenir la valeur de son épargne, ou l'augmenter (en prenant le risque de la perdre), sera toujours le libre choix de chacun. Le bitcoin et les cryptomonnaies permettent aujourd'hui d'échapper au risque monétaire. Tout comme l'or, depuis cinquante ans.

La lettre D,
3 min ⋅ 26/01/2025

Nous sommes le dimanche 26 janvier 2025. C’est notre 83e parution.
Chaque semaine, sur un sujet de fond et d’actualité, un point de vue différent de celui du courant dominant, nourri aux sources de l’expérience et des principes de liberté.
Une opinion personnelle, qui échappe aux robots, et à l’intelligence artificielle…


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Le profit est honnête, quand il est la contrepartie d’un risque“.

Comme ce sont les entrepreneurs qui, au plan financier, et personnel, prennent les plus grands risques au plan économique, dans une société, ce sont eux, et eux seuls, aujourd’hui, qui peuvent, légitimement, devenir riches, très riches, et même, pour certains d’entre eux, milliardaires.
Mais la sélection est rude : une entreprise nouvelle sur quatre disparait avant la fin de sa troisième année. Et, parmi celles qui survivent, beaucoup végètent, et leurs créateurs tirent longtemps le diable par la queue…

Pour un épargnant, qui n’est pas lui même entrepreneur, le meilleur placement possible sera donc de s’associer à un entrepreneur qui réussit.

Trois possibilités s’offrent à lui, par ordre décroissant de rentabilité, et de risque :
- suivre un jeune entrepreneur et contribuer au financement de son projet, qui ne sera pas forcément une “start-up“ : s’associer à un jeune garagiste ou un jeune boulanger peut être une bonne affaire !
- plonger dans le grand bain du “private Equity“, réservé aux épargnants réputés “avertis“, avec un mise minimum de 100 000€.
- investir sur les marchés boursiers, et, par ce biais, contribuer au financement des entreprises cotées (900 à Paris, et plusieurs milliers à New York…).

Pour les épargnants allergiques au risque, ou, plus simplement, pour ceux qui veulent limiter (à juste titre ! ) leur exposition, tout en préservant, autant que possible, le pouvoir d’achat de leur épargne, il y a, en France, toute une série de placements à rendement réglementé, plus ou moins défiscalisés, presque toujours plafonnés, soit en volume (comme le livret A, soit quant à l’avantage fiscal. 

Ci-après, un petit tableau comparatif, et significatif, sur un an, sur cinq ans et sur 10 ans. 

Reste un placement, le bitcoin, apparu en 2008, qui, pour ne pas être considéré comme une monnaie par la Banque de France, n’en est pas moins un instrument d’épargne, considéré par un nombre croissant de gestionnaires de fonds comme une bonne réserve de valeur : avec une capitalisation actuelle de l’ordre de 2.000 milliards de euros (3.400 pour l’ensemble des crypto monnaies), il pèse, en terme de capitalisation, un peu moins qu’Amazon (c’est un peu plus qu’Apple pour l’ensemble des cryptos).

A ce propos, il ne faut jamais oublier l’aspect idéologique qui a présidé à la création du bitcoin : dans la foulée de la crise des subprimes en 2008, il s’agissait, pour ses promoteurs, d’échapper à l’emprise des Etats (tous malades de leurs dettes publiques) ; des banques centrales (incapables de juguler l’inflation) ; et des banques commerciales (dispensatrices de produits et de conseils frelatés)…

L’ascension vertigineuse du bitcoin, depuis quelques mois, comme celle de l’or, depuis cinquante ans, donne la mesure de la méfiance (justifiée) des épargnants à l’égard de tous les gouvernements, un peu plus pour certains, un peu moins pour d’autres.

Le bitcoin, ou les cryptomonnaies retiendra donc l’intérêt des épargnants qui se méfient d’un système monétaire international devenu fragile, et qui souhaitent s’en échapper.

Alain Dumait

Pour mémoire : notre édito du 1er décembre 2024. Depuis lors, le bitcoin a progressé de 10%.

La lettre D,

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Par Alain Dumait

Alain Dumait, 79 ans, est journaliste depuis 1970. Il devient éditeur de journaux en 1978 et crée La Lettre A, lance "Les 4 Vérités-Hebdo", puis plusieurs autres publications. Il a racheté L’Essor de la Gendarmerie en 2012, qu'il dirige toujours.

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