Notre démocratie “illibérale”, est depuis longtemps basée sur des principes inefficaces, car anti-économiques. Par exemple :

• le mythe du partage des richesses et de la redistribution des revenus ;

• le dogme du primat de la consommation plutôt que l'épargne ;

• l’erreur funeste de décourager l’épargne des plus modestes, avec l’illusion de la retraite par répartition…

  1. Les plus riches ne sont pas des “nantis” de naissance

  Il suffit de regarder la liste les hommes les plus riches du monde : certains sont nés pauvres, d’autres moyens, d’autres - comme Bernard Arnaud - très moyennement riches (son père, Jean, était un petit entrepreneur du bâtiment du Nord de la France) .

  2. Ils se sont enrichis, non pas en dormant, mais en travaillant !
     
     Car la création d’entreprise, aujourd’hui plus que jamais, en tout cas dans les pays à économie capitaliste de marché, demeure le plus sûr moyen de s’enrichir, en courant chaque jour le risque de s'appauvrir… 
     

  3. La grande majorité des individus ne souhaite pas prendre de tels risques, ou n’en ont pas le goût, ils peuvent néanmoins tous s’enrichir “en dormant”. A la seule condition de ne pas en être empêché par leur gouvernement… Qui, trop souvent, mène des politiques publiques de nature à empêcher tout un chacun de s’enrichir, par idéologie.
     Il faut remonter à la fin du XIXe siècle pour retrouver des hommes politiques prônant l'enrichissement des classes moyennes, par le travail et par l’épargne…

  4. Or les vérités économiques d’hier demeurent celles d’aujourd’hui !

  L’épargne reste le préalable à l’investissement ;

• L’épargne est une nécessité pour tous, et particulièrement pour les plus modestes : seuls les très riches peuvent se permettre de “manger la grenouille”...

  Le principal défaut de la retraite par répartition est donc d’inciter les plus modestes à cesser d’épargner, ce qu’ils ont pourtant fait, par nécessité, depuis la nuit des temps…
  Aujourd’hui les pays qui disposent de gros moyens pour investir - y compris en France… - sont ceux qui disposent de puissants fonds de pension, alimentés par des cotisations de retraite par capitalisation…

  Aujourd'hui encore - à la seule condition que l’Etat ne nous prenne pas tout, pour satisfaire à des besoins souvent imaginaires…, il est encore possible de s’enrichir, “en dormant”, selon l’expression polémique chère à l’ancien Président, c’est à dire sans devenir soi-même créateur d’entreprise, mais en plaçant son argent à bon escient.

MODE D’EMPLOI

6. Dans tous les cas, pour gagner, il faut accepter de se priver de son argent pendant un certain temps, et même le plus longtemps possible ! L'épargne courte rapporte aujourd’hui moins de 3% par an, tandis que l'épargne placée durablement peut se valoriser dix fois plus vite ! Car s’enrichir est toujours non seulement la contrepartie d’un risque, mais aussi celle d’un sacrifice : épargner veut dire non-consommer…

7. Deux solutions s’offre principalement à vous:
   - L’investissement sur les marchés boursiers ;
   - l’investissement en capital-risque, ou capital-investissement (“private equity”).

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